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MessageSujet: vos écrits   vos écrits EmptyVen 24 Fév - 21:49

Ici SEULS vos écrits ou ceux de personnes non connues seront publiés, pas de blabla juste lire et les coms seront mis dans le post suivants. Pour éviter les blabla inutiles!! Si l'écrit que vous mettez ne vous appartient pas, prière de le signaler et de mettre un lien de l'endroit où vous l'avez pris et si possible demandez à la personne qui l'a écrit la permission de le publier! Oubliez pas de signer vos oeuvres si vous avez oublié demander à un admin d'éditer votre post Wink

Les post inutiles seront supprimés!!

Si vos écrits sont suceptibles de heurter la sensibilité de certains, veuillez le préciser au tout début


Dernière édition par le Sam 25 Fév - 16:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptySam 25 Fév - 1:03

A LA LIMITE

Ce que je ne saurais te dire
Ce que je ne saurais t’avouer
Ce que je ne saurais craindre
Ce que je ne saurais faire
Ce que je ne saurais affronter
Ce que je ne saurais défendre
Ce que je ne saurais tolérer
Toutes ces limites qui me définissent
Quelles me semblent floues quand tu me souris

vos écrits Images7fz
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptySam 25 Fév - 16:24

Rêve d'un soir, bref espoir
Illusion d'une improbable histoire
Et moi comme un con, perdu dans le bleu de ton regard



de moi...tt comme le précédent Wink


vos écrits 3404779339dy
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptySam 25 Fév - 16:43

I love YOU !!

When I was young, mommy told me :
“Darling, you’re so skinny!
If you don’t eat more, later, you’ll be lonely”

When I was fifteen daddy told me :
“Poor darling, you’re so heavy!
If you eat less sweets, you’ll be pretty”

When I was 20, a boy told me :
“Excuse me, you’re so beautiful baby
If you want it, you’ll be with me”

When I was 22, YOU told me :
“Hey miss, you’re so sexy
If you let your boyfriend for me, you’ll be happy”

Now I’m still 22 , and I tell you :
“I don’t know what happens with you
But I want you to remember that : I LOVE YOU”



FAT®


vos écrits Muguet142xj.th
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptySam 25 Fév - 17:21

14 juillet

Le doux roulement des vagues
La douceur de ta peau
L’immensité de l’océan
Nous blottis l’un contre l’autre
Savourant le silence de cette douce nuit d’été
Et tout là-haut les étoiles aussi semblent nous sourire.

(tjs de moi)

vos écrits Jetee4bo
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyLun 27 Fév - 14:17

Ma chouchoutte Razz


Il faut tout recommencer


Elle se sentait seule, elle avait peur dans le noir ; son père viendrait comme tous les soirs et il abuserait d’elle une nouvelle fois. Elle avait huit ans. La porte grinça, il était là. Pendant qu’il la violait, elle s’enfuyait mentalement. Elle repensait à son passé. Sa mère était décédée deux ans plus tôt, c’est à ce moment là qu’il avait commencé ces attouchements. Au départ, elle pensait que c’était parce qu’il voulait la consoler. Il était gentil, câlin avec elle. Puis il avait commencé à aller de plus en plus loin. Elle criait « non papa pas ça, j’ai mal ». Il la tirait par les cheveux, l’obligeant à lui retourner les mêmes caresses. Pendant ces « jeux », elle s’échappait dans ses rêves. Tantôt elle était une princesse enlevée que ses parents viennent la délivrer de son bourreau. Tantôt une orpheline que ses vrais parents viennent chercher. Ça y est il a fini, il s’en va. Elle est rassurée, il n’est pas resté très longtemps cette fois. Je ne peux pas rester comme ça, pense t’elle. À huit ans, on joue au jardin d’enfant, on connaît son premier amour, elle, va commettre son premier meurtre.
Elle attend, dans pas longtemps, il s’endormira et elle pourra le faire. Il dort, elle se lève en catimini, prend un couteau dans la cuisine, sa main tremble mais elle doit le faire. Elle ouvre la porte qui grince, elle tressaillit de peur, s’il se lève, il va voir le couteau. Il se retourne, il ronfle, il est saoul comme tous les soirs. Elle s’approche, lève le couteau et avec rage transperce le corps de ce père de part en part. elle sort, sonne chez la voisine. Lui dit ce qu’elle a fait. La voisine, va chez eux voit le père en sang, elle prend le couteau, l’emmène chez elle, le lave prend la petite par la main la fait dormir sur le canapé. Le lendemain elle appelle les secours, la petite était chez elle la veille avec ses filles et ce matin elle l’a ramenée chez eux mais le père avait été tué. Elle est conduite à la DDASS.

Les semaines passent, elle reste là, les attendant. Ils sont enfin là, beaux comme dans ses rêves. Elle les regarde, et s’empêche d’aller leur sauter au cou et leur demander où ils étaient depuis tout ce temps.. ils reviennent le lendemain, ils hésitent entre la petite Margot et elle. Elle, est mieux elle le sait. Si Margot lui vole « ses » parents, elle subira le même sort que cet ivrogne qui la violait autrefois, et qu’elle a saigné.


On lui a mis sa plus belle robe. La rose avec des fleurs bleues sa préférée. Ses parents vont venir la chercher dans une heure. Cette nuit, Margot s’est étouffée dans son sommeil.
Ils sont là, elle peut leur sauter au cou, ils sont enfin pour elle seule. Une année passe, puis deux. Elle est LEUR princesse. Ce sont ses parents à elle seule.
Elle se réveille, aujourd’hui elle fête ses 10 ans. Ses parents sont dans la cuisine, ils ont l’air heureux, c’est normal c’est son anniversaire. Elle rentre dans la cuisine, ils sont contents, elle se dirige vers papa et maman les enlace.


« Un petit frère », elle bouillonne de rage, comment ont-ils pu lui faire ça à elle. Depuis des années, ils voulaient un enfant, ils l’ont eu elle mais ça ne leur suffit pas. Elle sera patiente après tout neuf mois ça passe vite.
Maman va bientôt accouché, elle demande un chat à papa pour se sentir moins seule. Ça y est demain elle va voir son petit frère qu’elle déteste tant. Il est là dans les bras de SA maman à elle. Elle le voit, il est beau comme un cœur. Elle l’aime son petit frère.

3 mois ont passés, ils ne s’occupent que de lui, elle ils l’ont carrément oublié, elle appelle son chat. Maman se repose dans le salon, papa au travail. La porte de la chambre de bébé ouverte. Le chat s’assoit sur bébé. Bébé a été étouffé par le chat. Les mois passent, papa et maman s’occupent à nouveau d’elle, ils ont donné le chat. Un an après maman est encore enceinte.
Il faut tout recommencer…



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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptySam 4 Mar - 23:42

14 juillet

Le doux roulement des vagues
La douceur de ta peau
L’immensité de l’océan
Nous blottis l’un contre l’autre
Savourant le silence de cette douce nuit d’été
Et tout là-haut les étoiles aussi semblent nous sourire.

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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyJeu 16 Mar - 18:01

Certains passages sont susceptibles d'heurter la sensibilité de certains Razz.


J'en révais depuis quelques temps déjà, ça y est elle est là! ma première pièce de théâtre alors c'est long, donc il se peut que je ne laisse que des passages, mais pour le moment je la mets telle quelle en espérant que certains la liront et me diront ce qu'ils en pensent sincèrement! pour ma part disons que pour une première sans me vanter, je suis satisfaite et vous? Finalement je vais mettre petit à ppetit paske y'a pas tout qui rentre :s



_____________________________________________________________


Mon pauvre si tu savais…


[i][center]Personnages par ordre d’apparition :

Laura, 27 ans, châtain clair, yeux bleus

Bruno, 34 ans, châtain, yeux verts

Vincent, 32 ans, blond, yeux noisette

Thierry, 33 ans, bruns, yeux bleus

Livreur de fleur, 29 ans roux, yeux gris bleus

Docteur Leblond, 65 ans, cheveux poivre et sel qu’il essaie de cacher tant bien que mal en se faisant une couleur brune, yeux bleus qui lui donne un regard sévère

Le réceptionniste du Bar Byturik, 39 ans, bruns, lentilles violettes.



ACTE I

Présentation



L’acte se déroule dans l’appartement de Laura

Scène 1

Laura, Bruno

Vendredi soir, elle est allongée sur le canapé à demi nue, une nuisette transparente la chaleur étant pesante. On sonne à la porte

Laura (demande à travers la porte)
- C’est qui ?

Bruno
- Ton prince charmant

Laura ( lui ouvrant la porte)
- Tiens, tiens que me vaut l’honneur de cette visite impromptue ?
Bruno (visiblement mal à l’aise)
- Euh, tu voudrais pas qu’on en parle à l’intérieur ma chérie, tu as un corps sublime certes, mais j’aimerais bien être le seul à en profiter.
Laura (le laisse entrer, en aparté)
- Mon pauvre, si tu savais !
(Ils s’embrassent longuement), alors que me vaut l’honneur de cette visite ?

Bruno
- Demain j’ai un séminaire important que je ne peux louper sous aucun prétexte et…

Laura (le coupant)
- Bla bla bla… (elle se met en colère)de toute façon c’est toujours la même chose : tes congrès ! Tes séminaires ! (Se dirigeant vers la porte, l’ouvrant à la volée) Vas-y et bon vent, que je te revois plus !

Bruno
- Mais chérie, je…

Laura
- DEHORS !


Scène 2

Laura, Vincent

Samedi après midi, elle a un pyjama rose Winnie l’ourson, , elle regarde la télévision et rit bêtement devant les blagues idiotes de son émission préférée


Laura (en s’esclaffant)
- Quel con ce mec ! Hahaha !! Mais je l’adore tellement, il est génial ! (on sonne, elle ignore un moment, puis va ouvrir) Oué deux secondes j’arrive !

Vincent (alors qu’elle ouvre la porte)
- Comment va la plus belle femme du monde ?

Laura
- Tu m’avais pas dit que t’allais passer

Vincent (faisant mine de l’embrasser)
- Et rater de te voir en pyjama Winnie l’ourson, pas maquillée et pas coiffée ? Jamais de la vie ? ! (Il lui sourit)

Laura (elle le repousse, puis l’attire à elle, l’embrasse)
- Pfff, t’es vraiment nul !
Vincent (jetant un coup d’œil dans l’appartement)
- C’est pas qu’il fait mauvais dehors mais tu crois pas qu’on serait mieux dans notre nid douillet ?

Laura (elle le laisse entrer, en aparté)
- Mon pauvre, si tu savais ! (lui souriant) Alors qu’est ce qui t’amène ?

Vincent (il se recoiffe dans la glace de l’entrée)
- Tu devineras jamais ce qui m’est arrivé !

Laura
- Dis toujours !

Vincent (jovial)
- J’ai une représentation pour la nouvelle comédie musicale et je pars la présenter au Brésil demain ! Dans moins de deux heures, je prends l’avion et j’étais venu te faire un bisou avant d’embarquer. C’est pas génial ?

Laura (estomaquée)
- Encore ? (la moutarde lui monte au nez) Mais ma parole t’es jamais là !

Vincent
- Mais enfin mon cœur, c’est une occasion unique d’être connu dans le monde ! Tu comprends ?

Laura
- Ça sert à quoi d’être reconnu si tes amis te reconnaissent plus ? Je comprends pas et je veux rien comprendre ! (Elle le pousse vers la sortie) Bon voyage et bon débarras ! (elle claque la porte)

(Tout haut) Et de deux ! Manque plus que l’autre et la boucle est bouclée !


Scène 3

Laura, Thierry



Dimanche 7heures du matin, elle dort paisiblement, (dring, dring) le téléphone sonne.


Laura (d’une voix ensommeillée)
- Allô ?

Thierry (il est de bonne humeur)
- Laura c’est Thierry, ça va ?

Laura (elle bougonne)
- Comme quelqu’un qui vient de se faire réveiller à 7 heures du mat’ un dimanche !

Thierry (n’ayant pas compris l’ironie)
- Oui tu es comme moi, j’adore me lever le matin de bonne heure, rien ne vaut de ce lever tôt, d’ailleurs on dit pas : « l’avenir appartient… »

Laura (elle le coupe)
- Rassure-moi, tu m’appelles pas pour me faire réviser mes proverbes ?


Thierry (en riant)
- Non, pas du tout, ma puce. Ça te dit qu’on se voit ce matin? Je peux passer si tu es pas occupée.
Laura
- Oué mais pas maintenant dans une heure ou deux le temps de me réveiller.

Thierry (d’une voix sensuelle)
- Si tu as besoin de te réveiller, je viens immédiatement !

Laura
- Non ça ira merci ! A dans une heure ! Bye !

Thierry
- Entendu à toute à l’heure bisous !

Laura
- Oué, oué bisous ! (Clik ! Elle raccroche, en maugréant) m’énerve suilà à toujours être de bonne humeur !

(Une heure plus tard, montre en main, on sonne à la porte)
(Elle est toujours dans le gaz)
- Chouette, des croissants, merci fallait pas !

Thierry (avec un clin d’œil plein de sous-entendu)
- Tu vas voir, je vais te réveiller comme aucun autre homme l’a fait auparavant.

Laura (elle le laisse entrer, en aparté)
- Un homme ? (Amusée) Mon pauvre si tu savais !

(Ils sont dans le lit, tout nus. Il a un sourire béat sur les lèvres.)

Thierry (il est content)
- La journée est magnifique je trouve
Laura (en acquiesçant)
- Hum, hum

Thierry
- C’est vrai, il fait beau, le soleil brille, je suis avec la femme que j’aime, et demain soir j’ai un congrès à Boston. Tout marche comme sur des roulettes ! Je suis l’homme le plus heureux du monde !

Laura (hébétée)
- Un congrès ? Boston ? Demain soir ? C’est… c’est une plaisanterie ?

Thierry
- Euh non pourquoi ?

Laura (elle le pousse hors du lit)
- Tu as cinq minutes pour fiche le camp de chez moi, et ne plus revenir !


Thierry
- Mais ma chérie je comprends pas…


Laura (en criant)
- Va t’en !

(il s’en va tout penaud, ferme la porte derrière lui)

(Elle reste là sur le lit ne sachant que faire, au bord des larmes.) Ça sert à quoi de prendre trois mecs s’ils vous laissent tomber au même moment ?


NOIR
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Mar - 12:47

ACTE II

Retrouvailles et réconciliations



Scène 1

Bruno, Thierry, Vincent


Mardi soir, la scène se passe à une réunion d’anciens élèves



Bruno (lui donnant une tape amicale dans le dos)
- Titi ? C’est toi ? Ma parole, t’as pas changé !

Thierry (perplexe)
- Euh ? Je… On se connaît ?

Bruno
- Haha, sacré toi c’est normal que tu m’aies pas reconnu, disons que j’ai plus ou moins perdu du poids. Bruno Martin, on était ensemble en Terminale tu te rappelles ?

Thierry
- Un peu perdu ? t’as perdu carrément une moitié du corps oui ! Et Vince vient voir qui est là !

Vincent (d’une voix lointaine)
- Oué deux secondes, je discute avec Sophie (à Sophie) Sérieux je t’avais pas reconnu, avec ta nouvelle couleur de cheveux. Quoi ? Mais non tu rigoles ou quoi ? J’avais même pas remarqué que t’avais pris du poids, mais ce qui frappe c’est surtout tes cheveux ! (De façon hypocrite) Quoi 10 kgs ? Ba, tu vois ça te va bien en tout cas. J’ai été ravi de te revoir, dommage que tu sois mariée sinon je t’aurais fait la cour ! (un frisson lui glace le dos) Hein ? Quoi tu es en instance de divorce ? Euh… Excuse, y’a Thierry qui m’appelle, mais euh en cas oué quand t’es plus mariée c’est no soucy ! (Il est face à Bruno et Thierry, il parle à Thierry délaisse quelque peu Bruno) Comment j’ai pu sortir avec Sophie tu me le dis ? (à Bruno) Salut, Vincent Cartier.


Bruno
- Bruno Martin
Vincent (il fronce les sourcils)
- Euh le Bruno Martin qui était dans notre classe en terminale ?

Bruno
- Oui suilà même !

Vincent (surpris)
- Ba ça alors ! Comment t’as maigri ! Je me rappelle, on se foutait de toi avant !

Bruno (mal à l’aise)
- Oui, je me rappelle

Vincent
- Oué mais t’inquiète c’était pas méchant ! Explique : liposuccion ? Chirurgie esthétique ?

Bruno (en riant)
- Non, 100% naturel : du sport et un régime draconien

Vincent
- Je suis scié ! Et sinon tu deviens quoi ?

Bruno (d’un ton faussement modeste)
- Je suis PDG d’une société de chemin de fer la “ VTF ”

Vincent
- La VTF ?

Bruno
- Oui la ”Va Te Fer” c’est une compagnie de chemin de fer très réputée d’où le jeu de mot plus ou moins cocasse. (Il s’esclaffe) D’ailleurs, la semaine prochaine on va…

Vincent (il le coupe)
- Oué super cool. Moi je suis le plus jeune chef d’orchestre de tous les temps, j’ai composé la comédie musicale “Dogs”, qui est très en vogue, le metteur en scène voulait reprendre “Cats”, mais j’ai refusé, je n’aime pas les chats !

Bruno
- Et toi Thierry ?

Thierry (modeste)
- Oh moi, je suis PDG de la chaîne d’hôtel “Fast Sleep”,

Vincent (émerveillé)
- J’adore ces hôtels, c’est d’un calme paradisiaque. Mais pourquoi ce nom ?
Thierry
- Parce que Formule 1 c’était déjà pris et que “Fast Sleep” ça fait plus américain.

Vincent (à Bruno)
- En parlant de nom, vous souffrez pas trop vous ? Parce qu’avec le nom que vous avez pris !

Bruno (il rit)
- Tu parles depuis qu’on a racheté les parts de la SNCF pour une bouchée de pain on est les seuls sur le marché. (Tout bas, sur le ton de la confidence) C’était un jeu d’enfant après avoir truqué leurs comptes. Et puis, le marché espagnol va nous ouvrir les bras (faisant le savant) “Vate” ça veut dire, aller, partir, donc c’est idéal pour voyager.

Vincent
- Oué pourquoi pas, mais “Vate” ça veut dire “va-t’en” ou ”casse-toi” si tu préfères, c’est ”Véte” en plus ”vate ça existe pas” je crois pas que ça leur plaira aux espagnols. Moi en ce qui concerne ma pièce vous savez pourquoi ”Dogs” ?

Thierry (timidement)
- Parce que ça parle de chiens ?

Vincent (surpris)
- Oui c’est exactement ça ! Tu es allé la voir ?

Thierry
- Non, mais “ Dogs” ça veut dire chiens en anglais

Vincent (dépité)
- Oui c’est pour ça ! J’ai laissé mon génie s’exprimer et en un mot : talentueux ! Et encore c’est faible ! Disons grandiose ! C’est un chef d’œuvre, même Shakespeare peut aller se rhabiller, d’ailleurs il ne pourra jamais créer une pièce aussi magnifique

Bruno (en riant)
- C’est sûr que là où il est, il pourra pas ! Il est mort y’a quelques siècles déjà je te rappelle !

Vincent
- Pfff, t’es qu’un ignare, et la comédie musicale Roméo et Juliette, c’est qui qui l’a faite ? C’est le pape peut-être ?

Bruno (décontenancé, ne sachant s’il doit rire ou pleurer devant tant de bêtises déblatérées par un seul et même homme, finalement jouant la carte de la sobriété)
- Ah oui c’est vrai autant pour moi ! Je me suis trompé de personne. (un clin d’œil et un sourire en coin à Thierry)

Vincent (n’ayant pas capté le manège, d’un air d’autosatisfaction)
- Ah tu vois ! (Reprenant là où l’importun l’avait coupé) donc je disais que c’est un chef d’œuvre unique ! Vous pouvez d’ailleurs réserver des billets, il doit en rester, mais dépêchez-vous tout le monde se les arrache. Je reviens, je vais prendre un verre.

Bruno / Thierry (en chœur)
- Ouf, sauvés ! (ils se regardent, puis se mettent à rire)

Bruno
- Je pense que cette pièce doit être un fiasco !

Thierry
- J’pense aussi, mais Vince a toujours été plutôt, beau parleur, toujours entrain de se vanter.

Vincent (de retour, un verre à la main)
- On parle de moi, j’ai les oreilles qui sifflent.

Thierry
- Non, Bruno et moi on disait juste que ta comédie musicale doit être sympa qu’à l’occasion on irait la voir.

Vincent (ému)
- Ça fait plaisir les gars vraiment !

Bruno
- Oué c’est normal, voyons, (d’un ton ironique) et puis, je parlerais à Shakespeare de ton talent il viendra sûrement te voir. Et il dira dans ces pièces “J’y étais ce soir là et je l’ai rencontré !”

Vincent
- Sérieux tu ferais ça pour moi ?

Thierry
- S’il te le dit !

Vincent
- Ça serait hyper cool en tout cas ! (Regardant sa montre) C’est pas tout mais il se fait tard ! Je dois y aller sinon ma mère va me tuer !

Bruno / Thierry (ensemble)
- Ok !

Vincent (il se met à rire)
- Ça va oué je vis pas chez ma mère ! (Il est triste) et puis, même si je voulais, je pourrais pas, elle est décédée !

Bruno (confus)
- Toutes mes condoléances !
Thierry (ne sachant où se mettre)
- Désolé vieux !

Vincent (il se remet à rire)
- C’est mortel on peut vous faire croire n’importe quoi ! (Une larme à l’œil) Non, en fait c’est mon père qui est mort !

Thierry / Bruno (ils s’esclaffent)
- Hahaha !!

Vincent (vexé)
- Pourquoi vous riez ? C’est la vérité !

(Thierry et Bruno se tiennent les côtes, il est de plus en plus vexé, et énervé)
- Bon à la prochaine !

Thierry (il le retient)
- Allez te vexe pas, Vince, mais on sait jamais quand faut rire avec toi !

Bruno
- Pourquoi pas dîner un soir tous les trois et avec si vous en avez une, nos copines.

Thierry
- Je suis ok !

Vincent
- Oué bonne idée !

Thierry
- Pourquoi pas se retrouver tous les 6 au “Bar Bituryk” disons jeudi 21h ?

Bruno
- Ça roule pour moi !

Vincent
- Pour moi aussi

Thierry
- Ok, c’est parfait, moi j’y vais, je viens de voir Caro et ça fait un bail que je l’ai pas vu !


Vincent (le regardant s’éloigner, étonné)
- C’est bizarre, je savais pas qu’il était hétéro ! En terminale, le dirlo l’avait chopé avec un autre gars en mauvaise posture.

Bruno (il toussote, légèrement gêné)
- Ah bon ? Avec qui ?

Vincent
- Oué, ba j’ai jamais su qui c’était l’autre. Bon c’est pas que je m’ennuie, mais si j’ai pas mes dix heures de sommeil, j’ai des cernes laisse tomber… Salut à jeudi.

Bruno
- Tcho ! À jeudi ! (En aparté) encore heureux qu’il ait pas su que c’était moi qui était avec Thierry ce jour là… mais tout ça, c’est du passé !





Scène 2

Laura, Bruno


Mercredi matin, la scène se passe chez Laura


(On sonne à la porte)

Laura (à travers la porte)
- C’est qui ?

Bruno (tout penaud)
- C’est moi ma chérie ouvre-moi steuplait !

Laura (elle ouvre la porte)
- Qu’est ce que tu veux ?

Bruno (d’une voix mielleuse)
- M’excuser de t’avoir laissé tomber, je le referais plus mon cœur c’est promis !

Laura (elle ouvre la porte, prends les fleurs et les chocolats qu’il lui tend.)
- Tu comptes m’amadouer, avec des fleurs et des chocolats

Bruno
- Pour être franc (il marque un temps, en hochant la tête) : OUI !


Laura (elle ouvre la porte en grand, le laisse rentrer)
- Ba, c’est réussi, ma gourmandise, et ma générosité me perdront. Allez rentre espèce de monstre.

Bruno (en la contemplant)
- T’es toujours aussi belle ma chérie !

Laura
- Et toi, toujours aussi flatteur et hypocrite ! Arrête de me charrier !

Bruno (en l’enlaçant)
- Non, je plaisante pas, je suis sérieux mon cœur, j’ai beaucoup de chance de t’avoir !

Laura
- Je confirme, tu ne me mérites pas !

(ils s’embrassent longuement)

Bruno (la caressant)
- En tout cas, je suis prêt à tout pour me faire pardonner.

Laura (elle le regarde avec un semblant de lubricité dans les yeux)
- N’importe quoi ?

Bruno (même regard)
- Oui, vraiment n’importe quoi ! !

Laura (elle le repousse sur le canapé, et commence à se déshabille, tout en se trémoussant)
- Très intéressant

Bruno (il commence à être excité)
- Hum, oui très intéressant !

Laura (elle se déhanche de façon de plus en plus provocante)
- Qu’est-ce que je vais bien pouvoir te demander ?

Bruno (de plus en plus excité)
- Ordonne et je t’obéis ma princesse, je suis à toi ! Tout à tes ordres !

Laura (elle enlève son débardeur, se caresse la poitrine)
- Tu es sûr, que je peux (elle insiste sur le ‘tout’) : TOUT te demander ?

Bruno
- Oh oui, ma chérie, tout ce que tu voudras !

Laura (elle remet son débardeur)
- Ça tombe bien l’appart est dans un état, et j’avais la flemme de nettoyer ! (Elle lui tend un balai) Et que ça brille ! (Elle prend un magazine)
Bruno (il est déçu, parle dans sa barbe)
- J’aurais aimé autre chose !

Laura (levant le nez de son magazine)
- Pardon ? Tu m’as parlé ?


Bruno
- N, non j’ai rien dit !

Laura (elle repose le magazine)
- Ah ! J’ai cru comprendre, et frotte bien ! (elle allume le poste de télévision)

Bruno (il balaye, en aparté, d’un ton condescendant)
- Je supporte pas le ménage, déjà que je paye quelqu’un pour le faire, et en plus aucun moyen de m’en sortir !

Laura (se moquant)
- Et Conchita, t’as oublié un coin ! Et au lieu de marmonner, travaille ! Ça va pas se faire tout seul !

(Deux heures plus tard)

Bruno
- Voilà ma louloute j’ai fini !

Laura
- Eh ben ! C’est pas trop tôt !

Bruno (il ouvre les bras)
- Ton homme mérite un câlin tu crois pas ?

Laura
- Je suis fatiguée, j’ai pas fermé l’œil de la nuit, j’vais faire une sieste !

Bruno (une petite flamme dans les yeux)
- Hmmm, une sieste coquine, quelle bonne idée !

Laura (elle se lève, ouvre la porte)
- Tu dois être fatigué toi aussi après cet effort.

Bruno
- Non ça va, je me sens en pleine forme !

Laura
- Bonne sieste !

Bruno (il s’en va, s’arrête sur le pas de la porte)
- Je t’appelle ce soir ma chérie ! Et demain soir je t’emmène dîner au Bar Byturik à 21heures ça te va ?

Laura
- Oki, à ce soir pour le coup de fil et demain pour le Bar Byturik.

(Ils s’embrassent)
Bruno
- Je t’aime !
Laura
- Moi aussi ! (Elle referme la porte derrière elle) Quelle conne j’aurais dû en profiter !
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Mar - 12:50

suite de l'ACTE II

Retrouvailles et réconciliations

Scène 3

Laura toute seule, puis un livreur de fleurs


Mercredi après midi, la scène se passe chez Laura.



(On sonne à la porte)

Laura
- Pff, peut jamais être tranquille ! (À travers la porte) C’est qui ?

Le livreur
- Une livraison pour Mademoiselle Laura Makachini

Laura (elle ouvre la porte)
- Oui c’est moi ! (Surprise) Vous livrez l’après-midi aussi ? Je savais pas !

Le livreur
- On a pas d’horaires ma ptite dame. C’est pas comme les facteurs qui passent que le matin. (Il lui sourit) Des fleurs et des chocolats.

Laura (lui rendant son sourire)
- Merci.

Le livreur (lui tendant un reçu)
- Il me faudrait une petite signature, s’il vous plait.

Laura (prenant le reçu, et le signant)
- Et voici

Le livreur (il lui tend les chocolats et les fleurs)
- Une bonne journée Mademoiselle !

Laura
- Merci, vous aussi. (Elle referme la porte.) Je me demande qui c’est. (Elle ouvre la carte, la lit à haute voix) :

« Un bouquet de roses,
Pour la plus belle des fées,
J’ai beau cherché dans toutes les proses
Je n’en vois aucune pour décrire ton immense beauté
Tu es tout simplement ma bien aimée,
Je t’aime, je suis vraiment désolé. »
Vince



(Elle essuie ses yeux, d’une voix tremblotante) Lui qui prend jamais le temps d’écrire, voilà qu’il s’essaye à la prose ! J’ai ptetr été un peu dure avec lui. (Elle décroche le téléphone) J’ai eu ton cadeau merci c’est sympa, je te pardonne. Oué t’as pas intérêt à refaire un coup pareil. Hein ? Un dîner demain soir 21h au Bar Byturik ? Ok ça marche, bisous. (Clik)

(Ding, dong)

C’est quoi encore ? J’arrive ! (Elle fulmine) Marre d’être sans cesse dérangée !!
(À travers la porte) C’est qui ?

Le livreur
- Une livraison à remettre en mains propres à Mademoiselle Laura Makachini

Laura (elle ouvre la porte)
- Oui c’est moi ! (Le reconnaissant, elle rit) Encore vous !

Le livreur (en riant)
- Décidément toujours les mêmes qui doivent se faire pardonner !

Laura (elle prend le reçu et le signe)
- Ne m’en parlez pas !

Le livreur (prenant le reçu)
- En tout cas si je puis me permettre, personnellement si j’ai une femme aussi merveilleuse que vous, je ne ferais jamais aucune chose répréhensible !

Laura (elle rougit, prend les fleurs et les chocolats que lui tend le livreur)
- Merci beaucoup bonne journée !

Le livreur
- Au revoir, belle demoiselle ! Bonne journée également !

Laura (elle referme la porte, reste un instant songeuse)
- Complètement fracassé suilà, quoique ma ptite Laura ne crache pas dessus, tu pourrais avoir un jour besoin de quelqu’un quand les déserteurs partiront une nouvelle fois ! Mais bon c’est dommage qu’il soit roux, sinon je lui aurais bien sauté dessus. (Elle se ressaisit) Qu’est ce que je raconte ? Je deviens vraiment folle moi à parler toute seule ! (Elle regarde les chocolats) Avec tous ces chocolats je vais finir par plus rentrer dans mes fringues moi !

(Elle ouvre la carte, la lit à haute voix)


« Ma chérie, je te demande pardon pour l’autre jour, je t’aime et je pense très fort à toi ! Je t’embrasse. »
Ton Titi qui pense à toi…



(Elle sourit) Et de trois ! Le compte est bon. Je crois que j’ai vraiment été trop dure ! Non, ils le méritent ! (Dring) Allô ? Thierry ? Oui j’ai reçu ton paquet, merci c’est gentil ! Si ça me dit qu’on se voit demain soir au Bar Byturik à 21h ? Euh, je sais pas trop ! Comment ? Ok si tu y tiens, alors on se voit demain soir au Bar Byturik à 21h! Je t’aime aussi, bye ! (Elle raccroche) Alala ces mecs… (Elle marque un temps) jeudi 21h… bar Byturik… je suis dans la merde, c’est ce qu’ils m’ont dit les autres ! Même endroit, même heure ! Quoique Madame Doubtfire s’en est bien sortie, et elle en plus elle avait un costume moi j’ai pas besoin ! (Dring, agacée) Allô ! Docteur Leblond? Maintenant? Euh… c’est que je suis un peu fatiguée et que… comment ? C’est urgent, d’accord j’arrive !




Scène 4

Laura, le Docteur Leblond


Mercredi fin d’après midi, la scène se passe dans le cabinet du docteur Leblond.


Le doc (il appelle)
- Mademoiselle Makachini, c’est votre tour

Laura
- Je suis là docteur !

Le doc
- Bonjour, asseyez-vous !

Laura (s’asseyant)
- Merci docteur.

Le doc (très courroucé)
- Ce n’est vraiment pas sérieux tout ça Laura !

Laura (étonnée)
- Qui y’a t’il docteur ? Quelque chose ne va pas ?

Le doc
- Il y a que vous êtes une fois de plus enceinte.

Laura (regarde par terre)
- …

Le doc
- Vous faites bien de vous taire !

Laura
- Je comprends pas docteur, ce qui s’est passé !

Le docteur (en appuyant sur le mot)
- CONTRACEPTIFS ! Vous connaissez ce mot ?

Laura
- Vous me parlez à moi ?

Le doc (ironique)
- Non je parle à votre voisine !

Laura (rassurée)
- Ah ouf, j’ai cru que vous me parliez !

Le doc (il lève les yeux au ciel)
- Je dois en déduire que vous savez pas ce que c’est ?

Laura (en rougissant)
- Ba si vous me prenez pour qui ?

Le doc
- Et bien nous allons voir ça ! Citez-m’en quelques-uns…

Laura (elle réfléchit)
- Préservatifs, pilule…

Le doc (la coupant)
- Et je peux savoir pourquoi vous n’en utiliser pas ?

Laura
- Euh ben je sais pas !

Le doc
- Ça sert à rien d’en acheter si c’est pour les mettre dans le tiroir de la commode, ils ne serviront pas à grand chose dans cet endroit là ! Il faut les mettre pour que l’on puisse les appeler moyens contraceptifs ! C’est comme si vous étiez en moto, et que vous avez un casque que vous ne mettez pas parce que vous voulez pas être décoiffée, vous allez par exemple le mettre à votre bras histoire de dire que vous en avez un, mais si vous vous faites arrêter par des gendarmes vous allez faire quoi ? Si vous avez un accident, votre bras sera surprotégé mais votre tête ? (En aparté) Quoique son crâne risque rien ! Il est vide ! (À Laura) Vous comprenez ? Il faut les utiliser !

Laura
- Euh oui docteur, promis ! Je le ferais à l’avenir ! En fait tout ça je le sais, mais…

Le doc
- Mais quoi ? (il est hors de lui) Ça fait la troisième fois !

Laura (elle bafouille)
- Je sais, mais je sais pas…

Le doc (il fronce les sourcils)
- Vous savez quoi ? Vous ne savez pas quoi ?

Laura (elle sanglote)
- Mais arrêtez de me crier dessus. (Elle hoquette)

Le doc (il essaye de la calmer)
- Écoutez Laura, je suis désolé mais vous devez comprendre que ce n’est pas bien ce que vous faites !
Laura (elle acquiesce, d’un air enfantin)
- Oui, je le referais plus c’est promis !

Le doc (il la raccompagne)
- Bon ça va pour cette fois, allez prendre un rendez-vous avec la secrétaire pour avorter !

Laura
- Merci beaucoup, docteur !

Le doc (il referme la porte)
- Une vraie conne celle-là. Je me suis fait avoir, quelle idée grandiose qu’a eue la Sécu, au moins je me fais un max de fric sur son dos ! (il appelle) Madame Duran, c’est à vous !

Laura (simultanément)
- Quel con suilà, toujours entrain de râler ! Poser un stérilet, et je fais comment pour mon biz après ? Occupe-toi de ton cul et tout ira pour le mieux !

NOIR
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Mar - 12:52

ACTE III


Explications et révélations


L’acte se déroule au restaurant le Bar Byturik

Scène 1

Laura, Bruno, le réceptionniste

Jeudi soir 20h40, elle attend devant le restaurant, elle est arrivée en premier, et attend depuis 10minutes.


Bruno
- Ça fait longtemps que tu attends ma chérie ?

Laura (en mentant)
- Non, même pas cinq minutes !

Bruno (il l’embrasse)
- T’es vachement en avance ma puce il est à peine neuf heures moins vingt, tu pensais que j’allais te poser un lapin ? Je pensais que je serais le premier pour pouvoir t’accueillir ! Enfin c’est pareil, viens, on va s’installer.

Laura (hésitante)
- M-maintenant ?

Bruno (en riant)
- Non, l’année prochaine ! Mais oui viens, on y va. T’as l’air nerveuse quelque chose qui va pas ?

Laura (elle le suit)
- Non, non rien du tout allons-y !

Bruno (au réceptionniste)
- J’ai fait une réservation au nom de Bruno Martin. (tout bas au réceptionniste) Les autres sont là ?

Le réceptionniste
- Pas encore Monsieur ! Vous êtes à la table 12, si vous voulez bien me suivre !

Bruno (il le suit, Laura derrière lui)
- Merci mon brave !
Le réceptionniste (il tient la chaise de Laura pendant qu’elle s’installe)
- Cette place vous sied t’elle ? Monsieur, madame ?

Laura
- C’est parfait merci beaucoup !

Bruno
- Merci beaucoup mon cher !

Le réceptionniste
- À votre service Monsieur, (il s’incline) Madame ! Je vous souhaite une bonne soirée !

Bruno
- Merci.

Laura (une fois que le réceptionniste s’est éloigné)
- C’était quoi ces messes basses avec le réceptionniste, toute à l’heure ?

Bruno
- Rien chérie, une surprise ! (À un serveur qui passe) S’il vous plait un porto et pour ma compagne euh… (à Laura) Tu prends quoi chérie ?

Laura
- Un jus d’orange steuplait.

Bruno (au serveur)
- Un porto et un jus d’orange s’il vous plait !

Laura (elle jette des coups d’œil furtifs autour d’eux)
- Je vais aller me repoudrer le nez, je reviens

Bruno (il se lève)
- Je t’en prie, même si t’en a pas besoin ! (Il la retient par le bras) T’ose partir sans me faire un bisou ?

Laura (elle l’embrasse)
- J’en ai pour quelques minutes !












Scène 2

Laura, Vincent, le réceptionniste


Vincent (il la voit sortir du restaurant, va à sa rencontre)
- Tu étais déjà rentrée ?

Laura (en mentant
- Non, j’étais aux ladies.

Vincent
- Oh je vois. Il fait un peu frais. Viens, on sera mieux à l’intérieur.

Laura
- Non je trouve qu’il fait bon, on a qu’à aller un peu se promener, ça nous ouvrira l’appétit et puis on est avance nos réservations craindront rien ! Regarde le petit jardinet là-bas il a l’air sympa.

Vincent
- Si tu veux faire des cochonneries c’est sans moi, après je vais être tout décoiffé, et je te raconte pas l’herbe comment ça tache !

Laura
- T’inquiète pas pour tes cheveux, j’ai une brosse et de la laque dans mon sac. (elle fait mine de bouder) Mais bon c’est pas grave, si tu veux pas me faire plaisir tant pis, on va direct au resto.

Vincent
- Bon d’accord mais juste une petite balade entre amoureux. Pour le dessert on ira chez moi !

Laura (elle l’embrasse)
- D’accord ça me va !

Vincent (lui prenant la main)
- Allons-y !

Laura
- Tu sais le petit poème que tu m’as envoyé hier, j’ai trouvé ça mignon, très attentionné de ta part, ça m’a fait plaisir.

Vincent (d’un air faussement modeste)
- Oh tu sais, c’est un talent inné chez moi ! Disons que je prends un miroir et je me regarde dedans et ça sort, je sais ne dis pas que je suis génial…

Laura (bouche bée)
- …


Vincent (la voyant interdite, il se met à rire)
- Oui je sais ce que tu te dis ! Quel talent il est formidable, je sais mais j’aime pas me vanter tu vois ! J’aurais pu t’improviser quelque chose mais j’ai pas de miroir sur moi !

Laura
- C’est ballot !

Vincent
- Oui comme tu dis, mais ce n’est que partie remise ! Je t’en écrirais un autre ! Et toute à l’heure chez moi je te ferais lire « Ode à Vincent le Grand », (la voyant écarquillait les yeux, il lui explique) C’est moi Vincent le grand je sais c’est un adjectif très faible pour me décrire, mais faut savoir rester modeste !

Laura (avec un sourire forcé)
- Oui, c’est vrai qu’il faut le rester. (En aparté) et on peut pas dire que ça l’étouffe.

Vincent
- Oui, tu sais toi et moi on est pareil !

Laura (pas très rassurée)
- Euh… T’entends quoi par-là ?

Vincent
- On est tous les deux sensibles aux belles choses de la vie ! C’est pour ça qu’on s’entend si bien !

Laura
- Oui, c’est exactement ça ! On devrait y aller sinon ils vont pas nous accepter !

Vincent (regardant sa montre)
- Oui tu as raison ma chérie allons-y ! Tu boudes ?

Laura (agressive)
- NON !

Vincent
- Ah ouf j’ai cru ! (au réceptionniste) Bonsoir nous avons réservé une table pour…

Laura (elle le coupe)
- Je vais me refaire une beauté !

Vincent
- Bonne idée, j’allais justement te le proposer ! Tu me fais honte comme ça ! Je t’attendrais à la table !


Laura (entre ses dents)
- Oui c’est ça pauvre con !
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Mar - 12:52

Scène 3

Laura, Thierry, le réceptionniste


Laura (elle scrute les environs)
- La voie est libre ! (Elle manque percuter Thierry qui attendait à l’entrée, elle ne le voit pas au départ) Oups excusez-moi ! Oh pardon, je t’avais pas vu !

Thierry
- Qu’est ce que tu fais là princesse ?

Laura (en mentant, tout bas)
- Aux toilettes.

Thierry
- Ah d’accord excuse-moi pour le retard, tu dois être morte de faim !

Laura
- Euh… à vrai dire non. Si on allait faire une balade, histoire de s’ouvrir l’appétit ?

Thierry
- Si tu le veux, je suis ok ! Allons-y j’ai vu en arrivant un petit jardinet sympa ! (il la prend par la main, l’embrasse dans le cou)

Laura (en marchant)
- J’ai beaucoup apprécié ton petit message

Thierry
- Tu sais quand je laisse parler mon cœur, c’est ce qui arrive, disons que je suis quelqu’un de sentimental, très à l’écoute des autres.
Laura
- Ce que j’aime bien c’est que tu as une part de féminité très prononcée et que tu la caches pas ! Ça c’est vraiment bien je trouve !

Thierry (il s’arrête la regarde longuement)
- Ah bon, tu trouves ?

Laura
- Oui la première fois que tu m’as draguée, je pensais que tu étais homo, tu avais des manières assez particulières, et j’ai trouvé ça mignon. T’avais disons des airs de chochottes, c’est ce qui m’a séduite.
Thierry
- Tu sais c’est pas parce qu’en terminale, j’ai eu une relation avec un mec que ça fait de moi un homo ! Ou encore pire un homo refoulé qui pour oublier qu’il est homo se jette dans les bras de la première fille qui passe.

Laura
- Mais je… j’ai rien dit de tel, et c’est tout à ton honneur !

Thierry (il s’emporte)
- Au nom de quoi ou de qui on doit s’interdire de vivre des choses, parce qu’un ou deux cons à l’esprit étroit nous dévisagent ou nous regardent de travers quand on est avec quelqu’un du même sexe ? Tu m’expliques ?

Laura (dépassée par les évènements)
- T’énerve pas mon chéri, je voulais juste dire, euh… (mal à l’aise, essayant de se rattraper) Je voulais dire que tu étais quelqu’un d’attentionné, ça n’a aucun rapport avec le fait que tu aies eu des rapports avec un autre mec étant plus jeune ! Que c’est ce qui me plaisait chez toi, tu es très doux comme homme, et c’est ce qui me plait ! Voilà !

Thierry
- Ah d’accord ! Excuse-moi d’avoir été belliqueux. Mais c’est que j’aime pas les préjugés qu’on certaines personnes.

Laura
- Tu as raison, je suis tut à fait d’accord avec toi. J’ai faim, on devrait y aller sinon on aura plus de place.

Thierry
- Allons-y ! Tu as raison ma chérie.

Laura
- Tu devrais aller t’installer, je vais me refaire une beauté ! Je demanderais au réceptionniste le numéro de la table.

Thierry
- Ok mais tu n’en as absolument pas besoin, ma puce.

Laura (en l’embrassant)
- Merci je reviens vite ! (elle s’éloigne regarde sa montre) Bruno va criser, ça fait un quart d’heure que je me suis absentée, mais bon je gère, alors c’est table 12, je vais y aller et je dirais qu’y avait du monde aux toilettes !








Scène 4

Bruno, Thierry, Vincent, Laura



Bruno (il discute avec Vincent et Thierry)
- Les nanas je vous jure toujours entrain de se pouponner, la mienne ça fait un quart d’heure qu’elle est partie, à croire qu’elle s’est perdue !

Vincent (il acquiesce)
- Oué m’en parle toutes les mêmes les filles !

Bruno
- (Voyant Laura) Oh la mauvaise langue que je suis ! (Il se lève, à Laura) T’es tombée dans les toilettes ? Les gars je vous présente…

Thierry / Vincent (ils se retournent en même temps qu’il parle, le coupe)
- Laura !

Laura (elle est livide)
- …

Bruno (surpris)
- Vous vous connaissez ?

Vincent (il est hors de lui)
- Et comment, pour la bonne raison que c’est ma petite amie !

Thierry
- Euh excuse-moi mais c’est avec moi, qu’elle avait rendez-vous.

Les trois ensemble (se tournant vers Laura)
- Tu nous expliques ?

Laura (pointant Bruno du doigt)
- T’es jamais là le week-end ! (Pointant Vincent du doigt) Toi t’es là qu’un soir sur deux ! (Pointant Thierry du doigt) Et toi t’es là l’autre soir sur deux, alors fallait bien s’occuper !

Bruno (il la toise du regard)
- Tu pensais faire comment ?

Vincent
- C’est vrai, tu vas quand même pas que ça allait passer inaperçu ?

Thierry (au bord des larmes)
- J’arrive pas à croire que t’aies pu me faire une chose pareille, (montrant Bruno et Vincent) eux à la limite c’est des rustres, je comprends mais moi, je comprends pas !
Laura (en les désignant tour à tour)
- (désignant Bruno) Ça fait six mois que ça dure, tu t’en étais jamais rendu compte ! (À Vincent) T’es tellement imbu de toi même et narcissique que t’aurais rien capté ! (À Thierry qui était au bord des larmes) Oh toi la chochotte, t’es tellement impuissant, que je me demande aussi comment j’ai pu me faire ça : te supporter.

Bruno (il se lève)
- Je crois que j’en ai assez entendu ! Bonne soirée !

Vincent
- Moi aussi !

Thierry
- Si j’avais su !

Laura
- Partez pas sans l’addition ! (Elle leur tend le cliché d’une échographie) Vous êtes papas félicitation !

Vincent
- C’est une plaisanterie ?

Bruno
- Elle est de très mauvais goût !

Thierry (ravi)
- On pourrait l’appeler T.J ! Thierry Junior

Laura (elle part d’un rire sardonique)
- Non, je pense pas Thierry des trois potentiels pères tu es le moins probable ! (En fixant Bruno et Vincent) Et c’est pas une plaisanterie ! D’ailleurs, mon grand frère sera pas content de savoir ce que vous avez fait à son innocente petite sœur ! Le dernier qui a osé me prendre pour une conne il a fini avec de la viande : celle de son frère en guise de déjeuner !

Bruno
- Tu bluffes !

Vincent
- Je suis OK avec Bruno tu bluffes ! (D’une voix plus ou moins assurée) Allez ciao bonne soirée !

Laura (elle prend son portable, compose un numéro)
- Tant pis je vous aimais bien…


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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Mar - 19:07

pas vraiment un écrit jsute une pensée d'une trop longue nuit

"Encore une nuit blanche passée en vain a chercher en vain des vers à la hauteur de ceux que tu mériterai"
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyDim 2 Avr - 22:10

c'est e nquelque sorte une parodie de conte, un genre tout nouveau pour moi, donc ne soyez pas trop sévères dans vos réactions je sais déjà que c'est de la m*** vos écrits 172 vos écrits 172

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Lingette, chasseuse de mygales



Il était une fois une fille, elle était d’une beauté incommensurable, elle était si…

Oh et puis zut ! Tout le monde sait comment finit ce genre de truc : à la fin, elle va épouser le prince, bla bla bla… Alors on va changer d’optique.

Il était donc une fois, une fille, cette fille était une manique du balai, le ménage c’était sa spécialité, elle ne faisait rien d’autre de ses dix doigts, briquer le sol, nettoyer les toiles d’araignées (y’en avait jamais), enfin toutes sortes de besognes qui sont pénibles pour non pas le commun des mortels, (parce que peu d’hommes le font !) mais pour la plupart des communes des mortelles, telle votre servante. Tout le monde l’appelait Lingette chasseuse de mygales, pourquoi ? Parce qu’elle faisait la guerre aux araignées, et pourquoi mygale ? Non pas parce qu’il y avait énormément chez elle, pour ainsi dire c’était le néant de ce côté là, mais c’était pour se moquer de la malheureuse.

Tous les matins, Lingette se levait aux aurores pour astiquer sa maison, celle-ci avait beau briller de mille feux, elle s’acharnait à la nettoyer jour après jour, parfois il lui arrivait même de passer la serpillière et la repasser cinq minutes après, car elle voyait une trace sur le sol, trace qui la plupart du temps était due à son imagination !

Un beau jour, elle dut s’absenter pour, non pas porter une galette et un pot de beurre à sa mère-grand, mais pour aller voir sa mère qui était malade, d’ailleurs cette radine y alla les mains vides.

Elle se leva donc ce matin là encore plus tôt que d’habitude, pour nettoyer sa maisonnée. Elle prit sa voiture, cinq minutes plus loin, elle fit demi-tour persuadée d’avoir oublié d’éteindre l’aspirateur. Cette idiote avait oublié qu’elle avait beau en avoir un elle ne l’utilisait jamais. Elle l’avait acheté après avoir vu une pub qui assurait qu’il savait se faire oublier, du coup même si elle ne l’utilisait jamais, il lui arrivait de se lever plusieurs fois dans la nuit pour voir s’il n’était pas branché, alors qu’il était dans son emballage d’origine, elle attendait peut-être la fin de la garantie. Elle repassa un coup de serpillière pour le fun, reprit la route.
Elle était partie pour de bon.
Une heure et quatorze minutes plus tard, elle était arrivée au bout de ce long périple, sa mère habitant à… dix kilomètres. Elle avait rebroussé chemin à plusieurs reprises, à chaque fois croyant oublier quelque chose. Elle arriva donc devant le bâtiment de sa mère, celle-ci habitait, dans un pavillon au sein de la banlieue. Elle descendit de la voiture, se fit courser par des gamins de dix ans qui avaient des pistolets à billes, et qui se prenaient pour des caïds. Quand elle rentra dans le pavillon de sa mère elle faillit s’évanouir, la maison était, pour le commun des mortels, propre ! Pour elle, qui repérait tout au premier coup d’œil, une sorte de pathologie maladive. Pour elle c’était le chaos. Malgré le haut le cœur qu’elle avait et qu’elle réprima de façon surhumaine, elle monta à l’étage, embrassa sa mère. Elles parlèrent de tout et de rien, Lingette répondait de façon évasive, l’œil fixé sur une araignée qui avait élu domicile sur la poutre de la chambre de sa mère. Sa mère voyant qu’elle regardait l’araignée lui sourit : « je te présente Joséphine ! ». Elle resta interdite « Jo-Joséphine ? » balbutia t’elle. « Oui c’est un peu mon animal domestique. Je nettoyais la maison l’autre jour, et j’ai pris un plumeau pour enlever une toile d’araignée, et elle m’a imploré de l’épargner. Depuis ce jour-là, je lui fais la conversation. Y’en a quelques-unes unes dans le placard à balais. Ne les tue pas elles sont magiques ». Elle ferma les yeux… s’endormit.
« Mais bien sûr, elle est vraiment barge ma mère ! Elle a vraiment une araignée au plafond, c’est le moins qu’on puisse dire ! Hahahaha » dit-elle en s’esclaffant, et refermant la porte de la chambre derrière elle.
Pour elle, les arakhnê domesticus autrement dit les araignées étaient synonymes de saleté, elle les combattait, à coup d’insecticides, elle n’y allait pas de main morte d’ailleurs. Joséphine étant leur sœur, Lingette s’occuperait personnellement d’elle. Elle se rendit donc au placard à balais jugeait, le degré d’infection du placard, afin de prendre des mesures draconiennes, pour mener à bien sa mission, et déloger les intruses. (Elle se croyait dans mission impossible peuchère !) Quand elle vit la poussière qui était présente, elle recula, prit un tablier, et poussa même le vice jusqu’à mettre un masque sur le nez, et un autre sur les yeux pour ne pas se faire “asphyxier” par toute cette saleté : elle ressemblait à un cosmonaute ! Elle entendit une voix alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte du placard à balais : « Ne les tue pas ! Elles sont magiques ! » Faisant fi de cette remarque, Lingette ouvrit le placard, prit un plumeau, commença à nettoyer les toiles d’araignées. « Pitié ne me tue pas ». Elle écarquilla les yeux, cela ne se pouvait pas c’était tout bonnement impossible, et pourtant, cette voix émanait belle et bien de l’araignée qui se balançait devant ses yeux. La voix reprit : « Si tu me laisses en vie, j’exaucerais tous tes souhaits ! Tout du moins trois vœux ! »
Lingette partit d’un rire sardonique et lui rétorqua : « Pfff, trois vœux, tu te crois dans un conte ? », elle décocha un coup de plumeau à la malheureuse qui tomba raide morte. Plus Lingette nettoyait, plus les toiles semblaient se multiplier. Elle marcha sans faire exprès sur une araignée en caoutchouc, un mécanisme s’actionna une porte dérobée qui se trouvait au fond du placard, les toiles s’écartèrent, elle avança. Lorsqu’elle franchit la porte, celle ci se referma en un grand “ VLAM ! ” qui la fit sursauter elle lâcha le plumeau qu’elle tenait auparavant dans ses mains.

Elle tâtonna, essaya d’ouvrir la porte qui s’était refermée sur elle : elle était prise au piège ! Elle se retourna avança petit à petit dans la pièce qui était assez sombre. Elle se fraya un chemin parmi les toiles d’araignée, celles-ci comme par magie s’écartèrent devant elle, telle la Mer Rouge devant Moïse, elle ne sut pourquoi cette image la traversa à cet instant. Elle continua d’avancer, il lui sembla distinguer une lumière, elle se dirigea vers elle en courant manquant de s’étaler de tout son long. Cette lumière paraissait lointaine, elle avait beau avancer vers cette lumière, celle-ci restait hors de portée. Soudain, la lumière fut ! Elle fut éblouie l’espace d’un instant, ce qu’elle vit la pétrifia d’horreur, une araignée assez géante, ou était-ce Lingette qui avait rétrécit ? Cette araignée était entrain de balayer sa toile (oh faites pas chier, c’est un conte). Donc je disais cette araignée était entrain de nettoyer les recoins de sa toile, elle vit un homme d’une quarantaine d’années, elle le “nettoya” avec son plumeau, elle se retourna vit Lingette cachée sur la poutre à laquelle était accrochée la toile. Lorsqu’elle vit l’araignée s’approcher, elle l’implora de l’épargner. Celle-ci prit de l’humainicide en administra à Lingette qui tomba comme une mouche. L’araignée dit tout haut, regardant Lingette s’étouffer petit à petit à cause de l’humainicide « Moi, quand je t’ai imploré de m’épargner, tu m’as tué, et pourtant je t’aurais permis trois vœux en échange de ma liberté tu n’en as pas tenu compte, le problème c’est que je suis une fée donc je suis immortelle, contrairement à toi. » L’araignée prit le plumeau le souleva au-dessus de sa tête le fit retomber sur Lingette, celle-ci hurla, espérant tout de même se faire libérer par un prince charmant au dernier moment avec lequel elle se marierait et aurait beaucoup d’enfants. Mais comme elle l’avait dit elle même, c’était pas un conte de fée, ou du moins c’en était mais elle vivait en marge, si elle avait suivi le protocole, et avait épargné l’araignée elle serait encore en vie, cette sotte. Au lieu de ça elle souffre le martyr, personne n’aimerait être à sa place, mais après tout elle l’a cherché, c’est bien fait pour elle. Voilà c’est fini. La morale de l’histoire ? Euh y’en a pas tellement, mais bon puisqu’il faut suivre le protocole. Je dirais à tout hasard, que trop de ménage tue le ménage ! Et aussi que quand votre mère vous dit un truc faut l’écouter, elles ont toujours raison, c’est triste mais c’est comme ça ! Et aussi que si cette chipie avait écouté les avertissements elle serait toujours vivante et que… Ah oui autant pour moi je l’ai déjà dit, je radote.

Allez au dodo maintenant, quoi ? Une autre ? Ah non, il se fait tard ! Donc au dodo. Si vous êtes sages, demain je vous raconterais l’histoire de Rino le prince qui voulait devenir grenouille.






Note : aucune araignée n’a souffert durant ce conte, juste celle en caoutchouc mais qui s’est rétabli, rien de grave je vous rassure, elle est en arrêt maladie, de toute façon on utilise jamais la même, à chaque fois que quelqu’un lit, y’a une nouvelle qui apparaît le conte donc rassurez-vous ^-^ nous nous excusons auprès des protecteurs des araignées, y’a bien la SPA donc peut-être que dedans y’a ceux qui s’occupent des araignées, je veux pas de procès, donc je précise que je n’ai rien fait à ces créatures !
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyDim 21 Mai - 22:07

Mycobacterium Leprae

vos écrits Guevarapeoplelarge6hb

Parlant joyeusement, me souriant
Il semblait enjoué de voir l’inconnu que j’étais.
Mon regard, paralysé si longtemps
Devant les masques portés par les hommes qui souffraient,
Se posa sur cet être, sur cet homme.
J’écoutais ces mots d’une bonté, d’un courage oublié
Par le commun de mes semblables... pauvres créatures
Rongées de l’intérieur par leurs peurs magnifiées de fierté.
Face à ce visage maculé de lésions, conscient de son futur,
De cet avenir frappé par le sceau de la déchéance,
Un mistral souffla en mon cœur, offrant la vie au respect.
Des tréfonds de mon inconscient débuta l’enfance
D’une admiration vouée à la solidarité et à l’amitié que je désirais,
Que je lui offrirai. Simple contribution humaine.
Ses traits, vestiges d’une beauté désormais perdue
Dans les affres de la maladie, étaient les témoins de cette peine.
Au cœur de la misère humaine, cette ange déchu
S’évertuait à consolider les trésors de vies semblables,
Usant des mains de son cœur pour élever les sanctuaires d’amour
Où se reposerait ceux qui comme lui n’étaient plus capable
De caresser le visage de leurs êtres chers. Un jour...
Ayant perdu sa main, sa jambe, il garda ce sourire, ce courage
Continuant le combat pour la vie, inspirant les hommes
Par les élévations de son esprit, au delà de l’ombrage
Enfermant les hommes dans le désespoir. Grand bonhomme
Ton sourire endort la différence née de la disparition de tes chairs,
Et alors que ton moignon s’approche de ma main
J’ose serrer ce qui fut autre fois ta main... présent si cher.

« Merci de m’avoir écouté jeune homme,
Merci d’avoir touché cette forme...
Ce membre frappé par le destin
Merci d’avoir su distinguer l’homme, ce pèlerin
Voyageant au cœur des souffrances de la vie
Et osant penser que l’espoir est encore permis.

Merci de m’avoir laissé vous rencontrer »

Dans cette léproserie de l’espoir
Les hommes avaient appris à croire
En une religion de l’humanité :
La fraternité.

K.Iselin
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T'as pas fini de parler???
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyJeu 15 Juin - 20:03

Ben euh aujourd'hui j'ai posté la lettre... Fat tu l'as fait alors finallement? Si oui t'as choisit quelle histoire?
Moi qui aime pas etre lue j'envoie ma daube pour un concours... j'étais pétée ou quoi?
pale Honte sur moi!!!
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 7 Juil - 17:30

en coup de vent je passe malheureusement Sad oué j'ai envoyé ma nouvelle 100 ans après la réponse Very Happy

je l'ai envoyé le mercredi donc dans les temps tu em demandes ce que j'ai choisi ben tu le sais jte rappelle c'est toi qui m'a fait la mise en page!!! tongue


amour impossible celle de jp et euh jcrois ke la fille c'est laury jme rappelle plus des noms ben les enveloppes pourquoi elles se perdraient?? et j'ai ptzetr une chance de gagner parait qu'ils prennent que des nuls donc c'est cool j'aurais ptetr le 1er pri vos écrits 85 vos écrits 80 vos écrits Invision vos écrits Invision vos écrits Peureux0 vos écrits 174 vos écrits Pancarte
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyMer 23 Aoû - 20:20

Je me considère pas comme une gde écrivaine, loin de là...

Roméo et Juliette

C'est l'histoire de deux êtres que tout oppose
Et qui jamais n'auraient dut s'aimer.

C'est l'histoire d'un jeune homme et de sa rose
Pour laquelle il aurait put tuer.

Tant de barrières entre eux, que même en se tendant la main ils ne peuvent s'atteindre.
Tant de différences que personne ne peut les comprendre.

Elle, si belle, si jeune. "Trop naïve" disent-ils; mais ses oreilles sont bouchées tant que son coeur bat.
Lui, si homme. "Ne l'aime pas" sont-ils certains; mais il ne pense qu'à elle et en rêve jour et nuit.


Roméo et Juliette
Amoureux intemporels
Ils veulent vivre et être libres
Ils veulent combattre la haine
Roméo et Juliette
Les yeux tournés vers le ciel
Tout est dit dans leur sourire
Et ne veulent que vienne la peine



Sa peau dorée brille au soleil
Fils du désert et de la lumière

Pareille à l'astre lunaire
Sa beauté est fraîcheur et illlumine la nuit

Lorsque leurs mains se rejoignent, le monde enfin voit un avenir
Peu importe les contrées à traverser, ils ne se lâcheront pas et iront toujours plus lion, vers l'horizon.

Leurs corps liés, Soleil et Lune réunis, l'amour a été plus fort et tels la poussière, ils s'envolèrent à jamais.


Roméo et Juliette
Amoureux intemporels
Ils veulent vivre et être libres
Ils veulent combattre la haine
Roméo et Juliette
Les yeux tournés vers le ciel
Tout est dit dans leur sourire
Et ne veulent que vienne la peine



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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyMer 23 Aoû - 20:24

Black, blanc, beur

Black, blanc, beur
Mélange pour un monde meilleur
Pourquoi avoir peur
De commettre une erreur

L'avenir sera métisse
Grâce aux liens que l'on tisse
Sachez que les jeunes ne veulent pas qu'on les hisse
Vers un monde trop lisse

Si on se donnait la main
Pour construire le monde de demain
Nous apprivoiserions le destin
Et le soleil se lèverait sur nos matins

A l'heure où n'existe que trop l'inégalité
Je vous crie liberté
Liberté de penser et d'aimer
Liberté de rêver au règne de l'égalité

Black, blanc, beur
Mélange pour un monde meilleur
Car demain plus de peur
Seulement, pour tous les peuples, le bonheur

Annaïg
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyMer 23 Aoû - 20:26

Allah, Dieu ou Yahvé

Les yeux levés vers le ciel
--Les mains jointes pour un appel
---Ils demandent l'Amour sur la terre
----A ce Lui qu'ils appellent Père

----Les yeux fermés vers le sol
---Les mains à plat pour écouter la parole
--Ils demandent la Paix dans le monde
Pour qu'on oublie pas leur croyance profonde

Les yeux fermés devant ce mur
--Les mains le touchant dans un murmure
---Ils demandent de ne pas oublier l'innocence
----Eux qui ne connaissent que trop le mot souffrance

----Ils prient dans une synagogue
---En refusant les démagogues
--Ils croient en une seule personne
Shalom

Ils prient dans une mosquée
--En ignorant les damnés
---Ils croient en une seule personne
----Salam

----Ils prient dans une église
---En évitant les intégristes
--Ils croient en une seule personne
Paix

Annaïg
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MessageSujet: Je m'y met, c'est mon premier écrit....   vos écrits EmptyVen 1 Sep - 18:17

Elle était là, allongée, ses yeux fixant l’immensité sombre et paisible du ciel étoilé.
Elle sentait son corps, pourtant inerte, de tout son ensemble. Chaque organe, chaque partie-même moindre-qui la composait exerçait en elle une présence étrange, presque irréelle. Pourtant cette sensation était bien réelle. Elle se sentait vivre entièrement pour la première fois mais aussi pour la dernière…

Elle avait échoué au test qu’est la vie, non pas qu’elle ne pouvait pas le réussir mais elle ne le voulait pas simplement. Elle qui durant des années avait la rage et l’espoir de vivre et résister, en vain. Sa colère resta mais son espérance se transforma peu à peu en douleur. Peu à peu sa rage et sa souffrance rongèrent lentement ses entrailles l’entraînant jour après jour au plus profond et jour après jour elle se laissait tomber lentement dans l’obscur univers de son âme délaissée.

Etait-ce de la folie ou bien de la raison. La folie n’est-elle pas le monde qui l’entoure, ces hommes –animaux dénaturés- qui ont justement perdu cette partie pure d’eux-mêmes pour en donner… des monstres. De ce fait son acte serait juste et raisonné. Elle avait enfin ouvert les yeux sur ce monde loin d’être merveilleux. Ce monde qui la faisait gerber. Comment rester insensible quand on voit la Terre qui crève lentement sous le lourd pas de ce que l’on appelle l’Homme, lui même se mourrant peu à peu. Elle avait enfin compris et fut remplie d’un immense dégoût et d’un désespoir absolu.

Une légère brise perçant la douceur de cette nuit de printemps lui glaça le corps. Elle sentit une larme couler lentement le long de sa joue laissant derrière elle une traînée suave. Son cœur battait de plus en plus lentement mais avec une force grandissante. Elle sentait son sang parcourir tout son corps dans les moindre recoins pour ensuite recouvrir chaudement ses mains glacées et s’écouler lentement comme de la rosée sur l’herbe fraîche. Elle restait étrangement sereine. Aucun remord, aucun regret. Son esprit aussi calme que son corps se voilait peu à peu. Elle ne se posait plus aucune question, ce n’était plus le moment. Un léger brouillard dissimula progressivement sa vision du ciel étoilé. Elle se sentit lentement submerger par l’obscurité. Dans un dernier effort, un dernier brin de vie, elle laissa échapper un dernier soupir…son dernier soupir…

Elle était là, allongée , ses yeux fixant l’immensité sombre et paisible du ciel étoilé…
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyVen 17 Nov - 14:12

Page blanche


Me revoici stylo en main, un vague brouillon à coté de moi, attendant désespérément que ma plume le noircisse de ce que mon coeur ressent, de mes craintes secrètes et de mes espoirs cachés… Mais encore une fois plus rien ne veut sortir. Rien ne va plus… les mots ne s’enchaînent plus, ne veulent plus rien dire… l’excitation à laisser la place à la peur de ne pouvoir t’écrire. Tous ces mots merveilleux que j’avais en tête il y a cinq minutes de cela, et que je te destinais, disparaissent tous peu à peu. Seul certains subsistent encore, brillants par leur éclat, comme pour mieux me narguer : se raillant de tout ce que je viens de perdre en si peu de temps, de tout ce que mon âme voulait se libérer en t’écrivant, et qui est maintenant condamné à rester cacher une fois de plus dans les terres obscures du silence et du secret. Voila, encore une fois ce soir la page restera blanche, encore une fois je dois abandonner le combat, rendre les armes et reboucher le capuchon de mon stylo. De nouveau, je me tairai, garderai pour moi ce qui me poussait à vouloir t’écrire ; de nouveau mon message ne te parviendra pas mais restera ce secret dont mon cœur et mon âme tentent désespérément de se libérer. C’est peux être mieux ainsi… De toute façons, je n’ai jamais vraiment su dire : je t’aime.
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyMar 23 Jan - 1:22

ok ben moi ça fait longtemps que j'écris depuis tout petit en fait. je vous met ici une de mes dernières créations c'est une nouvelle .

"Apporte l'alcool !"

Abdallah sursauta. Curieusement, ce n’était pas le bruit des explosions qui l’avait réveillé de sa somnolence mais le silence inhabituel qui régnait à présent. Plus aucun bruit, plus aucun cri…
Il se leva non sans difficulté, pris sa carabine et regarda autour de lui. Puis il s’assit sur une grosse pierre ronde et prit sa tête entre ses mains. Elle le faisait souffrir atrocement. Il essaya de se rappeler la raison pour laquelle il s’était assoupi au beau milieu des combats : était-il blessé ? Il passa sa main sur son corps : rien. Aucune tache de sang, aucune lésion. La seule douleur qu’il ressentait était ce violent mal de tête. Rien de plus.
Il fouilla dans les tréfonds de sa mémoire baignée dans la torpeur mais ne parvint pas à se rappeler ce qui c’était passé avant qu’il ne s’endormit. Puis il se souvint tout à coup de ce rêve. De cette colombe qu’il avait entrevu dans son inconscient latent. Cette colombe nichée au fond de ses pensées qui ressurgit tant de fois pour disparaître et pour laisser dans la bouche de celui qui l’espère tant un amer goût de frustration. Mais bizarrement, ce n’était pas uniquement de l’amertume qui envahissait ses papilles. Non, il y avait un autre goût inhabituel, plus irritant voire corrosif.
Il cracha par terre en maudissant Satan, loua le Miséricordieux et se leva en jetant son arme. Une trêve, enfin ! Et Dieu sait qu’il en avait besoin. Il marcha d’un air nonchalant sur le sol glissant et humide. Sa tête ne lui faisait plus tellement mal.

« ABOUL GNOUL ! »

Il fit mine de ne rien entendre.

« ABOUL GNOUL !! »

Celui qui cria cette phrase lança un rire narquois puis s’adressa au soldat d’un air ironique :
« Alors, Abdul ? Depuis le temps qu’on se connaît tu n’as pas encore compris ? »
Cette fois Abdallah se retourna, à présent convaincu que cet homme s’adressait à lui. Tous les soldats français de son régiment l’appelaient par ce surnom. En fait, ce n’était qu’un pur hasard s’il se prénommait Abdallah car Abdul était le surnom qu’ils donnaient à tous les étrangers. Du moins ceux ayant une couleur de peau différente des enfants de Marianne : les bruns basanés maghrébins et les bruns foncés subsahariens. Ceux qui ne sont pas blancs aux yeux clairs en somme. Quelquefois pour les appeler certains faisaient abstraction de la lettre ‘d’ et rajoutaient au Abdul amputé un autre mot : Gnoul.
Avant Abdallah croyait que c’était une insulte dans leur langage. Mais un jour, après avoir prononcé cette phrases les Français agitèrent des bouteilles d’alcool en criant : « C’est ça qu’il nous faut ! Dés que les Boches arrêteront de jeter leur p..... de missiles, on va crier ce que vous venez d’entendre et vous nous ramènerez des bouteilles comme ça! On nous a amené des indigènes avec nous faut bien qu’ils servent à quelque chose! T’as compris Abdul ? ABOUL GNOUL !
ABOUL GNOUL !!!... ».
Tout lui revint maintenant. Son sommeil en plein combat, cette migraine violente au réveil : c’était la faute à ce satané alcool ! Il en buvait des rasades à chaque trêve comme le faisaient ces Roumis qui lui ont fait découvrir la boisson du Diable. Comme le faisait tout le monde d’ailleurs. Car il n’y avait pas d’eau dans les tranchées. Pour étancher leur soif, il n’y avait que des quantités de bouteilles d’alcool à engloutir. Il n’avait pas le choix, il devait faire comme tous les autres. Même s’il savait que c’était mal, que cette boisson lui jouait des tours ; comme elle venait de le faire. De plus , l’alcool a une vertu. Oui, cette boisson de Lucifer, ce liquide de l’enfer qui allume un feu dans l’estomac à chaque rasade engloutie. Ce liquide là à une vertu. Du moins pour les soldats. Une grande gorgée d’alcool suffisait à déclencher une soif de combat frénétique chez le soldat, à défaut de l’étancher, cette soif… Ainsi chaque fois qu’il retirait sa bouche du goulot, Abdallah ressentait une terrible envie de tuer, d’écraser l’ennemi et de s’élancer avec témérité dans les lignes adverses. Et cela il ne pouvait l’expliquer qu’en se disant que cette soudaine fibre patriotique était l’œuvre du Sheitan, d’Ibliss. Car il le savait mieux que personne, Abdallah ne combattait pas pour les siens. Il ne portait pas les armes sous la bannière de sa patrie. Il tuait des gens qui n’avaient en aucun cas porté atteinte à son pays, il ne savait même pas pourquoi il combattait. Par contre, il savait pour qui il le faisait : pour les envahisseurs de ses propres oppresseurs, les ennemis de ses propres ennemis. Voilà à quoi il était réduit : combattre pour une nation qui opprimait les siens galvanisé par l’alcool qu’on lui faisait ingurgiter.
Et voilà qu’à présent les soldats remettaient ça. Ils voulaient encore plus d’alcool après l’affrontement. Sauf que là, eux et eux seuls avaient le droit de boire. Histoire de fêter la raclée infligée à l’ennemi. Les Arabes qui apportaient l’alcool ne devaient en ingurgiter qu’à un moment précis c’est-à-dire juste avant une offensive.
« Hé, tu ne comprends pas ou quoi ? Aboul Gnoul ! Apporte l’alcool ! »
Abdallah fit comme les siens : il leur jeta des bouteilles, lassé de leurs réclamations incessantes. Il devait faire vite, les Allemands ne tarderont pas à répliquer.
« On les aura ces Boches ! On va tous les exterminer un par un, ils ne perdent rien pour attendre ! », S’exclama un des soldats roumi en brandissant sa bouteille, emporté par un tourbillon d’ivresse.
Un autre se tourna vers lui et murmura du coin de la bouche :
« J’espère qu’on aura assez de pinard pour tenir jusqu’au bout de cette sale guerre !
-C’est surtout ces indigènes qui doivent nous obéir plus souvent ! marmonna un autre ivrogne en uniforme entamant ainsi une discussion.
- Oh! Laisse les tranquille un peu, ce n’est pas de leur faute s’ils ne comprennent rien de ce qu’on leur dit
- Et en plus on leur cause en argot de chez nous ! Comment tu veux qu’ils nous comprennent ?Comment veut tu qu’ils sachent que Aboul veut dire Apporte et que Gnoul signifie Alcool dans notre patois à nous ? Hein ?
- Eh ! Abdul !... J’ai encore soif ! Boul Gnoul !! Heu… Bougnoul ! cria un soldat complètement ivre provoquant des éclats de rires chez ses compagnons d’arme.»
Et de tout les côtés des soldats complètement saouls s’égosillaient : « Bougnoul, Bougnoul !! »
Abdallah avait le triste pressentiment que ces ivrognes avaient trouvés un nouveau surnom pour lui et ses frères. Et que cela ne ferait que commencer…

[u]
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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyDim 11 Fév - 18:27

sont chouettes tous vos écrits les loulous!!
tam mon crapaud blanc met tes poèmes stppp!!! je les aime trop!!

vos écrits 104

voila pour moi : Le temps

Dans le temps
On avait le temps
De prendre son temps ...
Le temps de courir
Le temps de crier
Le temps de sourire
Le temps de parler
Le temps de chanter !
Le temps de s’aimer
Le temps de haïr
Et le temps de rêver.
Le temps de souffrir
Le temps de conter
Tant de souvenirs ...
Le temps de grandir,
Le temps de vieillir
Le temps de mourir ...
Le temps de se dire
Que c’est pas terminé
Qu’il nous faudra bien vivre
Qu’il nous faudra pleurer !
Parce que tout est à prendre
Il n’y a rien à jeter
Rien à regretter
Du temps qui passe
Du temps qui nous casse
Du temps qui nous lasse.
Parce qu’on le rattrapera jamais,
Parce qu’un fois écoulé
Il se barre bien discret ...
Il nous laisse en plan,
Il nous laisse enfant
Il nous laisse dans le vent
Il nous laisse au présent



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MessageSujet: Re: vos écrits   vos écrits EmptyDim 11 Fév - 18:29

Malgré ce que l’on pourrait penser, l’Amour est semé d’embûches, et est parfois très dur à vivre, pas toujours très beau…SI ! !Il l’est lorsqu’il est possible et que rien ni personne ne s’oppose à cette force. L’amour est un chemin long et difficile à tracer mais tellement inoubliable, sans limites entre la Terre et le Ciel, aucune frontière entre le rêve et la réalité. Malgré tout, parfois, après avoir fait seulement quelques pas sur ce fil transparent et soit disant incassable, un mur de verre apparaît…Si éblouissant qu’il nous semble sans danger, mais si haut qu’on le dirait infranchissable, inviolable… ; alors, deux choix s’offrent à toi : Soit tu t’élances et tu sautes au-dessus en prenant le risque d’en garder à vie les cicatrices de l’action faite, Soit tu fais demi-tour et vos destins se séparent, pas d’avenir, pas de rires que de pleurs. Choisir cette dernière solution est un suicide pour l’esprit, un meurtre volontaire psychologique… « finirai-je seule, abandonnée aux bras de mon insouciance, de mon désespoir ».Tu ne peux pas remonter le temps, ta décision est prise et Ton Autre s’en est allé vers un lointain pays qu’on appelle « Solitude »


Le temps passe, les gens changent, vivent ou survivent et s’éteignent lentement, à petit feu ils se consument…
L’Amour il passe, il nargue et il casse.
Il ne prend pas le temps de se poser, de se sentir vivre, de ressentir, de se demander ce qu’il est, à quoi il sert : Il naît méprisant, jette un regard suspect, sourit sournoisement et meurt désolé. Il nous court devant, va trop vite pour qu’on l’attrape et quand il s’épuise enfin à nous faire souffrir, qu’il s’arrête et qu’il sombre peu à peu, on est à mille lieux d’imaginer, de savoir ou même de comprendre que notre vie est foutue, que la terre pourrit, que notre dernière perle de sang s’évapore, que l’oxygène vient à nous manquer, que la haine s’installe, que la fureur nous ronge les entrailles, que tout espoir est vain, qu’il y a un mur de béton au bout du chemin qui s’est construit, une impasse, une crevasse, un fossé entre le monde réel et le parallèle, que tout se vide, que le néant se fait, que notre corps se ramollit, moisit et qu’à cet instant tout est perdu!!
La vie se meurt à son tour, on n'a plus aucun but à poursuivre…on ne peut pas rattraper un sentiment enfui, in avoué, inachevé, mort…C’est IMPOSSIBLE …C’est INTERDIT…TOUT…PERDU …
Ton âme quitte ton corps, tu te sens faiblir, sombrer, oublier l’inoubliable et les faux-semblants…Il est temps…


Amnesie

désolé c'est fouilli, j'avais 11ans ...
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